Verrières est cité dans les archives à partir du XIIe siècle. Quelques fragments des temps anciens sont encore visibles : là une tuile de faîtage signée d’un coq datant du XVIe siècle, une plaque 1676 sur une maison à pans de bois…
Au 15e siècle, la paroisse de Verrières appartenait à la Baronnie de Villeray en Condeau.
Durant près d'un siècle (1850-1950) Verrières fût l'un des berceaux de l'élevage du cheval Percheron.
Les Familles Aveline (domaine de la Crochetière) et Chouanard (domaine de la Roustière) ont porté avec leurs chevaux le nom du village au delà de nos frontières.
Tout autour de la place, plusieurs maisons portent encore le souvenir des nombreux commerces d’antan.
Il fait bon y vivre car ce bourg est un peu à l’écart de l’agitation des grands centres touristiques. En suivant les chemins, on découvre les collines du Perche et ses chemins creux, quelques grosses fermes, des exploitations plus modestes et d’autres transformées en résidence secondaires.
Les gens du terroir et les « accourus » ont su avec le temps, faire bon ménage et s’accueillir. Capables de se rencontrer et de se respecter, des projets d’envergure peuvent être engagés, profitant ainsi d’une multitude de compétences qui se complètent et s’enrichissent.
Bien situé à la croisée des routes vers Rémalard, Bellême, Berd’huis, Nogent-le-Rotrou et le Theil sur Huisne, cette contrée est également fertile car arrosée par plusieurs cours d’eau : la Chèvre, la Delmée, la Jambée.
Un seul commerce est encore en activité : un restaurant très réputé doublé d'une épicerie de proximité permettant de s’approvisionner en premières nécessités.
Verrières compte actuellement 425 habitants sur une superficie de 1819 hectares. Mais ce bourg compte aussi 90 lieux-dits qui se disséminent dans des alentours verdoyants de champs, de prairies et de futaies.
Verrières, village situé dans le Perche en Normandie.
C'EST TOUJOURS PAR SON CLOCHER QUE L'ON DÉCOUVRE VERRIÈRES, CE PETIT VILLAGE DU PERCHE ORNAIS NICHÉ DANS LE CREUX D'UN VALLON.
Le village est constitué de maisons en pierre de calcaire mais aussi de silex et de pierres de grison. Une maison sans doute plus tardive contraste avec sa façade en briques rouges. Les tuiles plates dominent, même si quelques toitures sont en ardoises
Des enduits de chaux et de sables colorés égaient les façades au rythme régulier. Peu profondes et modestes, plusieurs maisons initiales ont été dès les premiers temps, augmentées de bâtiments, de granges et d’appentis qui ont eux-mêmes été transformés par la suite en lieu d’habitation : ce qui procure une vue d’ensemble séduisante par ces toits échelonnés en joyeux désordre.
Association de sauvegarde du patrimoine naturel et bâti de Verrières